lundi 7 février 2011

Libération de prisonniers politiques à Cuba

Guido Sigler Amaya.

Selon l’AFP, Oscar Sanchez, un dissident au régime Castro, a annoncé la libération de Guido Sigler, un prisonnier politique qui refusait de monnayer sa libération contre l’exil en Espagne. Freinée en novembre dernier, la libération des prisonniers politiques conclue avec l’Eglise catholique reprend son cours normal car d’autres libérations sont en vue.


Condamné en 2003 à 20 ans de prison, l’économiste Guido Sigler est libéré en février 2011 et peut enfin retrouver les siens à Matanzas, une province située à l’Est de la Havane. Sa libération intervient après celle d’Arnaldo Ramos, celui-ci a reçu l’autorisation de rester sur le territoire cubain, contrairement à ses pairs qui n’étaient libérés qu’à la condition de s’exiler en Espagne. A son tour, Sigler n’est pas tenu d’aller en exil en Espagne mais il projette rejoindre ses frères aux Etats-Unis. Il s’agit de Miguel qui a été libéré en 2005 pour des problèmes de santé et d’Ariel qui est sorti en juin 2010. Juan Francisco, un autre frère de Sigler, confie à l’AFP que sa famille respecte entièrement le choix de Sigler d’aller aux Etats-Unis. Négociatrice de la libération des prisonniers politiques, l’Eglise catholique a annoncé qu’Angel Moya sera libéré avec Sigler. Interrogée, Berta Soler, l’épouse de Moya affirme avoir parlé à son mari au téléphone mais qu’il n’était pas encore question de sa libération, du moins pas à sa connaissance. Guido Sigler est la 42 ème personne sur les 52 prisonniers politiques qui doivent être libérés par le régime Castro. L’archevêché est confiant quant à la poursuite des libérations.

Par ailleurs, il est fait état de l’incarcération d’une centaine d’opposants au régime cubain. Mais Cuba soutient qu’il n’en n’est rien et qu’il s’agit simplement de mercenaires œuvrant pour le compte des Etats-Unis avec lesquels il a rompu toute relation diplomatique depuis plus de 50 ans maintenant. Pendant que l’archevêché se réjouissait de la reprise des libérations des prisonniers politiques, un procureur cubain affirme qu’il va requérir 20 ans de prison contre Alan Goss, un américain arrêté sur l’île pour espionnage le 3 décembre 2009. Washington soutient que Goss est simplement un employé de l’entreprise Developpment Alternatives, sous-traitante qui travaille à la facilitation de la communication de la communauté juive d’avec l’extérieur. Mais Cuba est loin d’accepter une telle explication, pour lui, Goss a été arrêté en train de distribuer du matériel de communication hautement performant aux opposants. Il est donc poursuivi pour atteinte à l’intégrité territoriale et devra en répondre devant les juridictions compétentes.

Source: Pipelette


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