mardi 30 novembre 2010

Cuba va libérer 11 dissidents, selon l'archevêque de La Havane


Cuba va libérer 11 nouveaux prisonniers politiques, et remplir du même coup sa promesse de relâcher 52 dissidents arrêtés en 2003, a annoncé lundi à Madrid l'archevêque de La Havane Jaime Ortega.

Le cardinal a précisé que les 11 seront autorisés à rester à Cuba, mais qu'au moins l'un d'eux pourrait gagner les Etats-Unis. Mgr. Ortega, qui n'a pas dit quand la libération interviendrait, s'est exprimé après une rencontre avec 15 anciens prisonniers cubains qui résident désormais en Espagne.

L'un de ces ex-détenus, Juan Carlos Herrera, a déclaré que l'archevêque de La Havane leur avait dit que les 11 seraient libérés le 25 décembre, mais l'information n'a pas pu être confirmée.

En juillet, le gouvernement cubain s'est engagé à libérer 52 dissidents arrêtés en 2003. Les libérations devaient intervenir d'ici le 8 novembre, mais la date-butoir a été dépassée.

Les 52 faisaient partie du "groupe des 75", dissidents arrêtés en mars 2003 lors de la dernière grande vague de répression contre l'opposition au régime castriste, et condamnés à de longues peines de prison. La plupart des 41 dissidents déjà libérés ont gagné l'Espagne.

L'accord de libération avait été négocié par l'Eglise catholique avec l'aide de l'Espagne. AP

Source: Nouvel Observateur

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  • samedi 27 novembre 2010

    Les vacances virent au cauchemar

    Ce qui devait être un voyage de rêve, pour son premier séjour dans un tout-inclus avec toute sa famille, à Cuba, s’est avéré un véritable cauchemar pour une femme de Terrebonne, qui entend bien ne pas en rester là avec le grossiste Sunwing et son agence de voyages.

    Johanne Roy et son conjoint ont amené leur fille, le conjoint de celle-ci et leurs trois enfants à Cuba après avoir acheté des forfaits pour l’hôtel Barcelo Marina Palace, dans une agence de voyages de Terrebonne, au coût de 5 353 $.

    Mais on les a plutôt installés à l’hôtel voisin, le Cayo Libertad, supposément de meilleure qualité, parce que l’hôtel était en rénovations. Mais le séjour s’est avéré un calvaire et les vacanciers sont allés de déception en déception dans cet hôtel lui aussi pratiquement fermé.

    La plupart des piscines étaient fermées, les activités et les animations étaient annulées, plusieurs restaurants étaient fermés. Les bars de la plage et de la piscine étaient fermés, celui de l’hôtel n’était pas toujours ouvert. Les discothèques étaient fermées.

    Le même menu chaque jour

    Le seul restaurant ouvert était un buffet servant exactement le même menu chaque jour.

    « En plus, les oiseaux venaient manger dans le buffet et faire leurs excréments un peu partout », déplore Mme Roy.

    À quelques reprises, ils ont pu manger dans l’un des restaurants à la carte, mais en suppliant presque le rare personnel.

    À la plage, impossible d’avoir des masques pour la plongée : ils étaient cassés. Les pédalos étaient non fonctionnels. Les employés se faisaient rares. « On a passé la semaine à se battre pour pouvoir manger, déplore Mme Roy. On était les seuls zoufs qui étaient là. »

    Sur place, ils y ont rencontré d’autres gens, de Terrebonne eux aussi, qui avaient acheté leur forfait à la même agence de voyages. Danielle Fortier était de ceux-là :

    « Nous étions limités dans le choix et la quantité de nourriture qu’on mangeait, dans la boisson et même dans les bouteilles d’eau », dit-elle.

    Réclamation contre Sunwing

    Selon elle, s’ils souhaitaient changer d’hôtel, il leur aurait fallu débourser 500 $ et assumer les frais de déplacement. Pour une question de principe, c’était hors de question.

    À leur retour, les voyageurs ont décidé de se faire rembourser pour ce tout-inclus où les inclusions se faisaient rares. Ils ont adressé des réclamations à Sunwing.

    « Ils nous ont fait une offre : un crédit-voyage de 75 $ par personne !», dénonce Mme Roy, insultée.

    Les voyageurs ont mandaté une avocate pour entreprendre des procédures contre Sunwing.

    √ D’autres voyageurs, de Saint-Eustache, se sont retrouvés dans la même situation, ayant acheté leur forfait auprès d’un autre grossiste, Vara Playa Tours. Ils ont obtenu un remboursement complet.

    Source: Journal de Montréal

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  • jeudi 25 novembre 2010

    Technip pourrait participer à un important projet à Cuba


    Le groupe de services pétroliers Technip pourrait participer à un important projet à Cuba, par l'intermédiaire de sa filiale italienne.

    D'après une source proche du dossier citée par Reuters, la filiale italienne du groupe de services pétroliers français Technip devrait participer au projet de développement de la raffinerie cubaine de Cienfuegos.

    Ce contrat représente un montant de 6 milliards de dollars, soit 4,4 milliards d'euros, et a été remporté par une filiale de China National Petroleum Corp (CNPC), précise la source. La filiale de Technip devrait se charger de la conception et l'ingénierie du projet, et participer à la phase de construction.

    Ce projet pourrait débuter au cours du premier trimestre 2011, et être achevé pour la fin de l'année 2013. 'C'est l'un des investissements les plus importants dans l'histoire de Cuba. (Le montant) est au minimum de 4,5 milliards de dollars simplement pour la raffinerie et d'1,5 milliard de plus pour le terminal de Gaz naturel liquéfié (GNL)', a souligné auprès de l'agence de presse un responsable du projet.

    La semaine dernière, Technip avait indiqué avoir remporté, auprès de Petroleos de Venezuela, un contrat d'ingénierie, de fourniture des équipements, et de supervision de la construction (EPCM) pour le développement des champs gaziers Mariscal Sucre Dragon/Patao, au large de la côte nord-est du Venezuela.

    Source: Easy Bourse

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  • lundi 15 novembre 2010

    Cuba: libération du premier des prisonniers politiques refusant l'exil

    Le dissident cubain Arnaldo Ramos a critiqué dimanche le gouvernement communiste et promis de poursuivre ses activités politiques, au lendemain de sa libération, la première au sein d'un groupe de prisonniers politiques qui refusent de partir en exil.

    Le dissident cubain Arnaldo Ramos (G) chez lui, après sa libération de prison, le 13 novembre 2010 à La Havane avec sa femme Lidia Lima
    "Je vais poursuivre les mêmes activités que je menais avant d'être emprisonné, qui ne sont pas criminelles mais d'opposition", a déclaré M. Ramos, économiste de 68 ans, venu assister dimanche à une messe à La Havane, en compagnie des Dames en Blanc, groupe d'épouses de détenus d'opinion.

    "On a commencé à relâcher le noeud et nous espérons que les douze (prisonniers politiques encore détenus) seront libérés au cours des prochains jours", a déclaré à l'AFP Laura Pollan, leader des Dames en Blanc.

    "Même si c'est un peu tardif, c'est un pas positif", qui "laisse espérer que les autres vont être rapidement libérés", a abondé l'économiste Oscar Espinosa, incarcéré en 2003 avec M. Ramos et libéré un an plus tard pour raisons de santé.

    M. Ramos, qui assure avoir été libéré sans condition, était le doyen des 75 dissidents condamnés en 2003 à des peines allant de six ans à 28 ans de prison. Il avait lui-même été condamné à 18 ans d'incarcération.

    A l'issue de négociations historiques avec le pouvoir, l'Eglise catholique avait annoncé le 7 juillet la libération dans un délai maximum de quatre mois des 52 derniers prisonniers politiques encore incarcérés à la suite de cette vague de répression.

    A la fin de ce délai, le 7 novembre, 39 d'entre eux avaient été libérés et envoyés en Espagne avec leur famille.

    Les 13 restants refusaient l'exil ou une libération qui soit conditionnelle.

    L'un d'entre eux, Luis Ferrer, a cependant finalement accepté d'émigrer et sera libéré prochainement, selon l'opposition.

    "Ferrer est en train de voyager à La Havane pour ensuite partir en Espagne", a déclaré à l'AFP Elizardo Sanchez, qui dirige la Commission cubaine des droits de l'homme, organisation illégale mais tolérée.

    Quelques heures après sa libération, M. Ramos a critiqué les réformes annoncées par le gouvernement communiste, qui prévoit de supprimer 500.000 emplois publics d'ici mars et d'ouvrir un peu le petit secteur privé pour relancer une économie exsangue en réduisant les dépenses et en augmentant la productivité.

    "Je ne crois pas que l'on fasse quoi que ce soit qui puisse changer la situation. On va passer de la stagnation au chaos s'il n'y a pas au moins une véritable ouverture économique, même si elle devrait aussi être politique", a déclaré M. Ramos, fondateur de l'Institut cubain d'économistes indépendants.

    Cet organisme illégal est dirigé par la dissidente Martha Beatriz Roque, seule femme à avoir été condamnée en 2003, et libérée en 2004 pour raisons de santé.

    Après l'expiration du délai de quatre mois annoncé pour les libérations, les Dames en blanc ont rencontré le cardinal Jaime Ortega, archevêque de La Havane, le nonce apostolique et des diplomates de l'ambassade d'Espagne et de celle de Belgique, pays qui exerce actuellement la présidence tournante de l'Union européenne.

    "Ils nous ont dit d'être patientes, ils nous ont assuré que tous ceux du groupe des 75 allaient être libérés", a déclaré la leader des Dames en blanc, Prix Sakharov 2005 du Parlement européen pour la liberté de pensée.

    Les opposants sont considérés à Cuba comme des mercenaires à la solde des Etats-Unis qui imposent depuis 48 ans un embargo à l'île.

    L'île devrait encore compter une centaine de prisonniers politiques au terme de la libération promise des "52", selon la dissidence.

    Source: AuFait

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  • mercredi 10 novembre 2010

    Cuba: les "Dames en blanc" espèrent toujours la libération des 13 détenus


    Les "Dames en blanc", ces épouses de détenus politiques, disaient toujours espérer dimanche que le gouvernement de Raul Castro respecte sa promesse et libère les 13 derniers opposants d'un groupe de 52 à l'expiration du délai de quatre mois annoncé par l'Eglise catholique.

    L'Eglise catholique avait annoncé le 7 juillet la libération des 52 prisonniers politiques victimes de la vague de répression de mars 2003 dans un délai maximum de quatre mois. 39 d'entre eux ont été libérés et envoyés en exil vers l'Espagne avec leur famille, mais les 13 qui restent refusent tous l'exil à l'étranger ou une libération qui soit conditionnelle.

    "Nous sommes des femmes de foi et d'espérance. Nous avons demandé que (Dieu) attendrisse le coeur de nos dirigeants pour qu'ils respectent leur promesse" sinon ils "tromperaient" l'Eglise, Madrid, l'Union européenne et la communauté internationale, a déclaré Laura Pollan, leader des "Dames en blanc", à la sortie de la messe dans le quartier havanais de Miramar.

    "Ce serait montrer qu'on ne peut croire en eux, mais nous attendons de voir ce qui va se passer", a-t-elle poursuivi.

    "L'Eglise nous dit de garder espoir, qu'elle croit, comme l'ambassade d'Espagne, qu'ils seront libérés, mais personne ne sait rien, ce gouvernement est très hermétique", a-t-elle dit.

    Outre la libération de 39 opposants considérés comme des prisonniers de conscience par l'ONG Amnesty International, le gouvernement cubain a autorisé le départ en exil vers l'Espagne de 14 détenus pour la plupart condamnés pour avoir tenté de fuir illégalement l'île communiste, parfois de façon violente.

    Le secrétaire général de la Conférence épiscopale, le père José Félix Pérez, a souligné que les libérations de ces 14 détenus ne pouvaient se substituer à celles promises des "52".

    "Nous avons confiance que se prendront les meilleures décisions pour soulager les proches des prisonniers. Je connais le délai mais j'ai confiance que tout ira pour le mieux pour tous", a déclaré à l'AFP le prêtre, par ailleurs chargé de la paroisse Sainte-Rita où des Dames en blanc vont assister à la messe tous les dimanches.

    Une leader des Dames en blanc, Berta Soler, dont le mari fait partie des 13, a souligné à l'AFP que "tous les 13 voulaient rester à Cuba". Un d'entre eux avait un temps déclaré, selon elle, qu'il accepterait de s'exiler directement aux Etast-Unis mais "a finalement décidé de ne pas émigrer pour le moment".

    Les opposants sont considérés à Cuba comme des mercenaires à la solde des Etats-Unis qui imposent depuis 48 ans un embargo à l'île.

    Suivant de près ce processus de libération, l'UE s'est donné jusqu'à décembre pour décider un assouplissement de sa politique de fermeté à l'égard de Cuba.

    La décision de libérer des prisonniers avait été prise en juillet alors que l'opposant Guillermo Farinas observait depuis plus de trois mois un jeûne de protestation après la mort controversée en février d'un détenu politique en grève de la faim.

    L'île devrait encore compter une centaine de prisonniers politiques au terme de la libération promise des "52", selon la dissidence.

    Source: La Croix


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