lundi 22 août 2011

L'Afrique du Sud tente tout pour sauver Kadhafi. Direction le Venezuela, la Russie ou Cuba



Malgré des démentis officiels, un avion sud-africain serait bien posté à Djerba, l'île tunisienne pour un éventuel départ du colonel Kadhafi. C'est ce qu'affirment plusieurs sources diplomatiques. Pretoria veut avoir son mot à dire dans le dénouement de cette crise libyenne. Officiellement, Jacob Zuma soutient toujours un gouvernement d'union nationale, comme le veut la feuille de route. Une condition vouée à l'échec vue l'avancée des rebelles. La politique sud-africaine semble essuyer un nouveau revers en Libye.

Jacob Zuma a toujours plaidé pour que la solution au conflit libyen passe par des négociations entre les deux camps. Ses deux visites à Tripoli n'ont rien donné. Mais Pretoria persiste et signe. L'administration Zuma souhaite toujours la formation d'un gouvernement incluant les deux parties et n'est pas prête à reconnaitre le CNT, le Conseil de transition des rebelles.

En fait, l'Afrique du Sud joue un rôle clé pour trouver une porte de sortie au colonel Kadhafi. Malgré les démentis officiels, plusieurs sources diplomatiques à Pretoria ont indiqué le 22 août que ses services espèrent pouvoir faciliter le départ du Guide libyen grâce à un avion sud-africain posté en Tunisie. Direction le Venezuela, la Russie ou peut être Cuba, des pays non inscrits à la Cour pénale internationale.

L'Afrique du Sud participera le 25 août à une réunion de l'Union africaine sur la Libye. Et les leaders du continent pourraient bien décider de tout faire pour que le colonel ne tombe justement pas aux mains de la CPI, considérée comme un instrument d’une domination postcoloniale, servant les intérêts occidentaux.

De son côté, le président Nicolas Sarkozy a invité le président du CNT à Paris. La France qui fut l'un des premiers pays à reconnaître l'insurrection libyenne, veut aussi organiser la semaine prochaine une réunion du groupe de contact sur la Libye pour dessiner un plan d'aide et de reconstruction.

Source: RFI


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  • mercredi 10 août 2011

    Cuba. Jean-Louis Autret condamné à 15 ans de prison


    L'homme d'affaire lorientais Jean-Louis Autret, âgé de 53 ans, est emprisonné à Cuba depuis 855 jours. Il a été condamné hier par le tribunal de La Havane, vers 21 h 20, à 15 ans de prison ferme.

    «Je suis scandalisé. Un homme innocent a été envoyé à la boucherie», déplorait hier son fils, Nicolas. Lui et ses proches ont appris la mauvaise nouvelle vers 21h30.
     
    Les réquisitions du procureur prononcé le 2 juillet dernier à la fin du procès ont été suivies des faits. Accusé notamment de blanchiment d'argent et de fraude fiscale, l'homme d'affaires va «se pourvoir en cassation», indiquait, hier, son fils. Il dispose de dix jours pour le faire. Sa femme a, quant à elle, écopé de quatreans de travaux d'intérêt général.

    Rappelons que Jean-Louis Autret, âgé de 53 ans, est emprisonné depuis deux ans à Cuba. Il y vit depuis 1993 et est marié à une Cubaine. Il avait été arrêté en avril 2009 à la suite de la vente à deux autres Français d'un yacht à bord duquel avait été découverte en septembre 2005 une cargaison de 2,8 tonnes de cocaïne.

    «Le temps de la diplomatie est fini»

    «Mon père n'a pas été écouté durant le procès. Il s'est tout de même battu pendant plus de 16 heures à la barre». L'avenir? «Nous allons monter au créneau de façon très vive. Le temps de la diplomatie est fini», explique Nicolas Autret. Selon lui, «la procédure judiciaire ne s'est pas correctement déroulée. Aucun procès-verbal n'a été transmis aux avocats». L'appui de la France? «Je ne sais pas où il est», lâche le jeune homme. Selon ce dernier, Me Menelao Mora, l'avocat cubain de Jean-Louis Autret «est abasourdi». Malgré ce «scénario négatif», Nicolas Autret insiste: «mon père va continuer de se battre».

    Source: Le Télégramme


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