mardi 28 septembre 2010

Castro dénonce la barbarie des Etats-Unis… et oublie la sienne

Castro: "Moi, je suis un saint"
 LA HAVANE (NOVOpress) – Fidel Castro revient aux affaires. Le dirigeant cubain a déclaré aujourd’hui que les Etats-Unis représentaient  » un empire barbare « . Il en a profité pour également donner un coup de griffe au libéralisme économique :  » Le capitalisme n’a aucune valeur morale, il n’a rien d’éthique, tout est commercial. On ne peut éduquer ainsi un peuple, on le convertit en égoïste et en bandit dans certains cas « , a déclaré le dictateur communiste.

Ces propos ont été tenus à l’occasion du 50ème anniversaire de la création des Comités de défense de la Révolution (CDR). Une structure clé de la dictature castriste, créée en 1960, tel un  » système de vigilance collective «  pour mieux contrôler la population.

De son côté, Fidel Castro n’est toujours pas prêt à reconnaître la barbarie du régime communiste qu’il a développé dès 1959 : privatisation de l’île à son profit et en faveur de ses proches, répression des opposants politiques et religieux, ruine de l’économie, etc. Il y a quelques semaines, le commandant en chef de la révolution cubaine avait pourtant déclaré à un journaliste cubain que “ Le modèle cubain ne marche pas, même plus chez nous”. Des propos qui auraient été mal interprétés par son interlocuteur, l’entretien n’ayant jamais été diffusé à Cuba…

Source: NovoPress



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  • vendredi 24 septembre 2010

    Cuba veut favoriser l'entreprise privée

    Bienvenue au capitalisme!

    Le gouvernement cubain a donné le détail, vendredi, des réformes qu'il veut mettre en place afin de dynamiser l'entreprise privée sur l'île socialiste.

    Les réformes sont présentées dans un article de trois pages publié dans dans le quotidien Granma, la voix officielle du parti.

    L'annonce survient après que le gouvernement eut annoncé, la semaine dernière, la mise à pied de quelque 500 000 employés gouvernementaux d'ici la fin du mois de mars, la modification la plus importante apportée au système économique du pays depuis le début des années 1990.

    Pour la première fois, les Cubains actifs dans 83 secteurs privés pourront offrir des emplois à des gens autres que leur famille immédiate. La banque centrale cubaine pourrait aussi offrir des prêts modestes aux nouveaux entrepreneurs.

    Les nouvelles règles permettront aux Cubains de louer leur maison à des touristes, sans être obligés d'y habiter eux-mêmes. Cela pourrait donner naissance à des gites confortables, qui remplaceraient les pensions de famille rudimentaires qui sont actuellement disponibles.

    Les restaurants privés pourront aussi dorénavant accueillir jusqu'à 20 clients - au lieu de 12 - et offrir des mets plus raffinés, comme le boeuf et le homard.

    Au total, 178 activités privées seront autorisées; Granma consacre une page entière au détail des activités qui seront permises pour les travailleurs autonomes.

    Ceux qui choisiront de se lancer en affaires devront toutefois acquitter un impôt personnel, tout comme des taxes sur les ventes et les salaires.

    ...

    Le président cubain, Raul Castro, a indiqué que le gouvernement ne peut plus se permettre d'être aussi généreux et qu'il veut moderniser l'économie du pays, sans pour autant abandonner le socialisme.

    Le quotidien Granma a promis d'autres détails au cours des prochains jours.

    Source:  Cyberpresse


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  • samedi 18 septembre 2010

    Sortie d'un roman sur Reinaldo Arenas, l'icône de l'homosexualité cubaine

    Reinaldo Arenas

    "Messe pour un ange", un roman-témoignage sur Reinaldo Arenas, écrivain cubain interdit et icône de l'homosexualité à Cuba, sera présenté vendredi à La Havane, a annoncé jeudi la maison d'édition de l'Union des Ecrivains.

    "C'est un divertissement, Reinaldo m'est apparu en rêve pour me parler", a déclaré à l'AFP l'auteur, Tomas Fernandez.

    Essayiste reconnu sur l'homosexualité et les thématiques ethniques, cet ami d'Arenas a conçu le livre comme une messe au cours de laquelle il invoque l'esprit de l'écrivain.

    La sortie du texte coïncide avec les déclarations de Fidel Castro, dans le journal mexicain La Jornada, qui avait reconnu que le traitement qu'il avait infligé aux homosexuels dans les années 60 était une "grande injustice".

    Arenas a écrit une douzaine d'oeuvres mais une seule - "Célestin avant l'aube" - a été publiée à Cuba, pays qu'il a quitté en 1980.

    Ses autres textes sont sortis clandestinement de l'île communiste et ont été publiés à l'étranger où ils ont acquis une certaine notoriété, grâce à leur qualité littéraire et leur veine anticastriste.

    D'abord sympathisant de la révolution de Castro, Arenas en était devenu un détracteur radical après avoir souffert de l'homophobie du régime. Il a notamment passé deux ans en prison (1974-76).

    Après trois tentatives infructueuses, Arenas était finalement parvenu à sortir du pays via le pont maritime du Marile en 1980, avec 125.000 autres Cubains.

    Il a vécu dans différents endroits avant de se fixer à New York où il est mort du sida en 1990, après avoir achevé ses mémoires ("Avant que le soir ne tombe") publiés en 1992.

    Le livre avait ensuite été adapté au cinéma en 2000 par le réalisateur américain Julian Schnabel, avec l'Espagnol Javier Bardem dans le rôle principal.

    Selon les spécialistes, ce n'est pas seulement à cause de la censure que les romans de Arenas n'ont pas été publiés à Cuba, mais aussi car l'auteur lui-même ne souhaitait pas le faire avant la fin du régime castriste dans l'île.


    Source: RTLinfo

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  • lundi 13 septembre 2010

    Un dissident demande un procès pour Fidel Castro

    Juan Carlos Herrera Acosta

    VARSOVIE, Pologne - Fidel Castro devrait être traduit devant un tribunal international pour des crimes présumés contre son propre peuple, a lancé jeudi un dissident cubain récemment remis en liberté.

    Juan Carlos Herrera Acosta, qui fait partie d'un groupe de prisonniers libérés en août après des négociations entre l'Église catholique et le gouvernement cubain, a ajouté que les prisons de l'île sont «apocalyptiques».

    Il a affirmé avoir été torturé en prison, mais n'a pas fourni de détails et ses affirmations n'ont pu être vérifiées de source indépendante.

    Fidel Alejandro Castro Ruz

    Cuba nie systématiquement pratiquer la torture dans ses prisons. Elle présente les dissidents comme des mercenaires à la solde des États-Unis.

    La Havane accuse aussi l'Occident d'hypocrisie, puisque les États-Unis sont soupçonnés d'avoir torturé des prisonniers détenus au camp militaire de Guantanamo. Elle reproche également aux alliés américains en Europe d'avoir aidé Washington à mettre sur pied un réseau de prisons secrètes.

    M. Acosta a été arrêté à Cuba en 2003 et condamné à 12 ans de prison pour trahison. Il a accepté d'être rapatrié en Espagne pour recouvrer sa liberté.

    M. Acosta était en Pologne à l'invitation de politiciens polonais. Il a demandé à la Pologne et à d'autres membres de l'Union européenne de faire pression sur Cuba pour l'inciter à améliorer son respect des droits de la personne.

    Source: Métro

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  • vendredi 10 septembre 2010

    Castro n'est plus vraiment fidèle au modèle cubain

    Le modèle cubain ne marche plus? N'a jamais marché pour eux!

    Cette déclaration a fait l'effet d'une bombe. « Le modèle cubain ne marche même plus pour nous », a affirmé Fidel Castro dans un entretien accordé au journaliste Jeffrey Goldberg pour le magazine américain The Atlantic. « Le Comandante », âgé de 84 ans, aurait-il perdu la flamme révolutionnaire ? Selon Julia Sweig, spécialiste de Cuba, qui a accompagné Jeffrey Goldberg à La Havane, « c'est juste une manière pour lui de soutenir son frère Raoul face aux orthodoxes du Parti communiste », hostiles à ses tentatives de libéralisation de l'économie.

    Il y a urgence. Soumise à un embargo des Etats-Unis, l'économie cubaine est en lambeaux depuis l'effondrement du bloc soviétique qui assurait son approvisionnement.

    En juillet 2006, une grave opération des intestins avait contraint le père de la Révolution à céder la présidence à son frère Raoul. Après plusieurs années d'absence, il a fait sa réapparition sur la scène publique et se veut désormais le chantre de la dénucléarisation.

    Durant cet entretien, il a même critiqué le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, pour sa négation de l'Holocauste et fait son mea culpa sur la crise des missiles de Cuba en 1962. Avec le recul, il admet que suggérer à l'Union soviétique d'utiliser l'arme nucléaire contre les Etats-Unis « ne valait vraiment pas la peine ».

    Source:  20minutes

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  • mercredi 1 septembre 2010

    Castro reconnaît son rôle dans les discriminations faites aux homos

    "Désolé, avant, je n'avais pas le temps de ne pas réprimer et d'exécuter, mais maintenant j'en ai beaucoup"

    Selon l'AFP, le leader communiste cubain Fidel Castro, 84 ans, a reconnu dans un entretien avec un quotidien mexicain sa responsabilité dans les discriminations dont ont fait l'objet les homosexuels cubains dans les années 1960 et 1970 : « S'il y a quelqu'un de responsable, c'est moi... Mais c'est sûr qu'à cette époque je ne pouvais pas m'occuper de ce sujet... J'étais immergé dans la crise d'octobre (1962), la guerre, les questions politiques », a déclaré l'ancien président en réponse à une question du quotidien La Jornada. « Echapper à la CIA, qui achetait tant de traîtres, ce n'était pas simple, mais s'il faut assumer la responsabilité, j'assume la mienne, je ne vais pas tenir pour responsable quelqu'un d'autre », a-t-il dit.

    Dans sa dépêche, l'AFP rappelle qu'à l'instar de prêtres ou militants chrétiens considérés comme « idéologiquement déviants », des homosexuels ont été envoyés dans les années 1960 dans des camps de rééducation. Dans les années 1970, les discriminations se sont poursuivies notamment contre les artistes homosexuels, marginalisés ou, dans certains cas, poussés à l'exil. La situation s'est depuis améliorée pour les homosexuels, grâce notamment à la nièce de Fidel Castro et fille de son frère et successeur Raul, la sexologue Mariela qui, à la tête du Centre national d'éducation sexuelle, milite depuis des années pour les droits des homosexuels et des transsexuels. Favorable aux unions entre personnes du même sexe et à l'origine de la récente reprise des opérations de changement de sexe, Mme Castro avait déclaré l'an dernier qu'il y avait encore beaucoup de réticences à l'égard de l'homosexualité au sein du Parti communiste.

    Source: Gayclic

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